Le divorce est une décision qui entraîne des dommages d’ordre moral, psychologique et matériel. Elle génère beaucoup de dépenses pour les conjoints. Les frais d’avocat, pension, déménagement…
La complexité de la situation et le type du divorce déterminent les coûts de cet événement. En France on estime qu’il constitue l’une des causes principales de la faillite personnelle. Il faut donc connaitre certains détails pour pouvoir repenser son budget pendant les démarches du divorce.
Avant le divorce
Les frais de l’avocat et du notaire varie de 2500 euros pour le divorce par consentement jusqu’à 15000 euros en cas d’un divorce pour faute, le plus cher décidément. Tout ça avec la possibilité de faire face à d’autres dépenses si la situation s’aggrave et si les conjoints ne parviennent pas à se séparer sans litige. La nouvelle loi du divorce exige la liquidation du régime matrimonial et à partager les biens avec l’intervention indispensable d’un notaire.
Après le divorce
Une prestation compensatoire
Selon l’article 270 du Code Civil l’ex-époux doit payer une indemnité à son ex-femme si celle-ci n’a pas de revenus personnels ou si sa situation matérielle est précaire. La prestation compensatoire doit être évaluée forfaitairement au moment du divorce selon les moyens de l’époux et ses capacités financières. Le montant se détermine généralement par les époux et parfois par le juge s’il n’y a pas accord. Le payement commence juste après le prononcé du divorce.
Une pension alimentaire pour les enfants
La pension alimentaire est généralement assumée par le parent qui n’a pas la charge permanente des enfants et qui est souvent le père. L’époux qui ne réside pas avec ses enfants doit leur verser chaque mois une pension alimentaire pour assurer leur entretien et leur éducation en veillant à subvenir à tous leurs besoins. Le montant est calculé selon le revenu net du père au moins 475 €. Il varie selon le nombre des enfants à la charge du parent et selon l’ampleur des visites et de l’hébergement.
Jusqu’à quel âge ?
Il n’y pas de véritable loi à ce sujet. Mais les juges estiment que cette pension est due jusqu’à ce que les enfants seraient aptes, une fois ils sont majeurs, à être autonomes, grâce une activité professionnelle non occasionnelle.