Le droit pénal

Le droit pénal

Presque tout le monde a eu un jour à faire au droit pénal, car il ne concerne pas seulement les crimes et autres viols, mais aussi les infractions routières par exemple. Il reprend en effet tous les comportements antisociaux et toutes les règles de conduite à respecter entre la société et les individus. Le droit pénal comprend ainsi plusieurs types d’infractions classés par ordre de gravité et traités par différentes juridictions.

La reconnaissance d’une infraction

Plusieurs critères doivent amener les autorités à reconnaître une infraction. Il faut tout d’abord que l’acte soit reconnu comme une infraction pénale par un texte de loi. Mais aussi, qu’il ait été réellement commis. D’autre part, la personne incriminée doit être apte à comprendre.

Les différentes catégories d’infractions

Les contraventions, les moins graves indiquent surtout un manque de discipline vis-à-vis de certaines règles. Elles sont sanctionnées par une peine d’amende et traitées par le tribunal de police. Celle-ci sont divisées en cinq classes et la somme varie de trente huit euros à mille cinq cents euros. Aucune peine d’emprisonnement n’est jamais prononcée dans ce cadre-là.

Les délits, quant à eux, reprennent les vols, les violences aggravées, les agressions sexuelles, les ports d’armes, les escroqueries … Une peine d’amende peut être prononcée par le tribunal correctionnel et complétée par des peines d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à dix ans.

Les crimes, catégorie la plus grave, peuvent être punis d’une peine de privation de liberté de quinze ans à la perpétuité. Ces dossiers relèvent de la Cour d’assises et des Cours d’appel et de cassation en cas de contestation.

Et si vous voulez en savoir plus sur le droit en général, et les différentes infractions sur lesquels un avocat peut vous accompagner, rendez-vous sur le site suivant bertholet-avocat-lyon.fr.

Les types de peines

A chaque infraction reconnue, correspond un barème, mais, le juge a cependant la possibilité de prononcer des peines moins lourdes ou aménagées au regard du dossier et de l’individu concerné par l’affaire.

Les peines privatives ou restrictives de liberté sont souvent prononcées pour remplacer de courtes peines d’emprisonnement par exemple. Elles sont très nombreuses mais on y retrouve par exemple la suspension ou l’annulation du permis de conduire, l’interdiction de détenir une arme, de paraître dans certains lieux, d’exercer une profession, de fréquenter certains condamnés concernés par le dossier ou le retrait du permis de chasser.

Les amendes entrent aussi dans cette catégorie. Tous les types d’infractions sont concernés et elles peuvent assorties d’un sursis.

Une peine d’emprisonnement peut parfois se transformer en travail d’intérêt général (TIG). Le condamné accompli alors un travail non rémunéré compris entre vingt et deux cent dix heures au profit d’une personne morale ou d’une association.

Les crimes et les délits peuvent être assortis de peines complémentaires telles qu’une interdiction, une déchéance, un retrait de droit ou une incapacité, une immobilisation, une fermeture d’établissement et l’affichage de la décision. Toutes ces mesures sont reprises dans l’article 131-10 du Code pénal.

Les délinquants mineurs les plus jeunes font, quant à eux, l’objet de mesures éducatives spécifiques à chaque cas. On y retrouve notamment l’admonestation, la remise aux parents ou au majeur en charge de l’enfant, les placements en établissements qu’ils soient éducatifs ou médicaux ou la remise à l’aide sociale.

Les peines les plus lourdes sont bien sur l’emprisonnement et la réclusion criminelle. Cette dernière d’une durée déterminée ou à perpétuité entraîne de fait d’autres peines accessoires. L’emprisonnement, qui ne dépasse pas les dix ans, peut s’accompagner de peines accessoires facultatives ou obligatoires.

Le rôle de l’avocat

Dans le cadre d’une garde à vue occasionnée par un délit ou par un crime, l’avocat sera le premier interlocuteur à intervenir auprès du prévenu qui lui détaillera le pourquoi de son arrestation. Avant d’avoir accès au dossier, il vérifiera entre autres s’il est traité comme il se doit et si un médecin est intervenu en cas de besoin, si un proche a été prévenu. Lors de cette première privation de liberté, les éléments à charge et à décharge seront rassemblés par les enquêteurs. Auditions, confrontations et parfois reconstitutions sont alors organisées avec la présence de l’avocat. Par la suite, celui-ci élaborera avec son client un axe de défense et le conseillera sur les orientations à prendre. Tout au long du procès, l’avocat spécialisé en droit pénal, accompagnera son client et pourra, pour corroborer le dossier, demander des auditions de témoins par exemple. 

Plan du site